De la performance à l'Installation

DE LA PERFORMANCE À L'INSTALLATION

Le titre en dit beaucoup. J'ai changé la performance au programme pour faire une installation. Maintenant, le choix est clair et décisif. Je vais vous expliquer pourquoi j'en suis arrivé à cette conclusion et comment. Je sais qu'il est possible que vous pensiez que je n'ai pas travailler pendant un laps de temps et que je n'avais pas médité sur mon projet. Quelques explications vous permettront de comprendre mon processus de création.

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« La performance ce n'est pas mon truc! »

La performance ce n'était pas mon truc mais, pas du tout! Voilà comment j'ai travaillé pour comprendre ça.

C'est quoi la performance finalement?

Au début alors que je m'était fixé à l'idée de travailler sur la performance, je me suis mis à me questionner sur ce que s'était. J'ai fait quelque recherche et j'ai compris que s'était quelque chose qui se fait dans un instant présent et qui ne laisse aucune trace. C'est quelque d'expérimental dont l'artiste définit ses propres règles, c'est quelque chose qui n'a pas le limite dans ses champs de création (peinture, vidéos, créations live, sculpture, théâtre etc) et c'est quelque chose qui est extrêmement liés à l'art conceptuel. La performance peut être divertissante, amusante, choquante ou horrifiante. Peu importe l'adjectif, la performance est faite pour être: mémorable.

Qu'est-ce que je devais faire?

Qu'est-ce que je devais faire pour réaliser une performance? Plusieurs chose s'imposaient.

1. Je devais définir: le message, l'idée ou le concept que je voulais exprimer. J'ai décider que c'était l'introspection qui lors de mon yoga et de mes méditations m'apporte beaucoup. Puis en temps qu'artiste je voulais établir un rapport avec la création. L'idée fut donc la relation entre l'introspection et la création.

2. Je devais choisir quel genre de performance que j'allais faire pour passer mon message. Je m'étais donc dis que puisque lors de l'introspection c'est le corps physique et et le corps spirituel qui entretiennent une relation que j'allais utilisé le « Body Art Performance ». Jusqu'à la j'avais bien avancé dans mes idées.
   
   

3. Il me fallait pas la suite trouver des ressources, de l'information sur le body art et des artistes comme source d'inspiration. C'est alors que je suis arrivé à en trouver très peu concernant le body art de le genre que je voulais faire. J'ai par-contre trouvé comme principale source d'inspiration l'artiste Sagazan, qui faisait de la matière un outil de création et d'un outil pour pour s'exprimer sur son corps. Je n'ai pas trouver après plusieurs heures de recherches plus que ca.
   
   

4. Je devais arriver à choisir comment j'allais faire mon « Body Art Performance ». Qu'est ce que j'allais faire avec mon corps? Qu'est-ce qui m'intéressait à explorer? Quel matière allais-je utiliser? Pour répondre à ces questions, je m'étais dis que j'allais utiliser de la peinture pour montrer l'énergie et que j'allais utiliser plusieurs autres médiums sur mon corps. Je voulais faire de mon corps un récepteur de matières et d'énergie. C'est à partir de ce moment là que les choses sont devenus un peu plus flou.
   
   

5. Ensuite devais réfléchir à comment j'allais créer un lien avec les spectateurs. Voilà que là, les idées sont devenus flou. Je voulais que les spectateurs contribuent au rapport que j'allais entretenir avec la matière. J'aurais pensé qu'ils auraient pus me lancer la matière comme s'ils me donnaient leur énergie. À bien y penser je m'écartais de mon idée et que le sens de se rapport entre moi et les spectateurs seraient nul.
   
   

6. Puis, en ayant moindrement trouvé une idée d'interaction avec l'assistance il me fallait construire une scénario. Une structure au déroulement de la performance, car une performance n'est pas seulement de l'improvisation. Il y a dans la performance un structure de base qui organise les idées et les actions à faire. Pour cela, j'avais aucune idée. Comme les étapes précédentes étaient floues, imprécises et qu'elles s'éloignaient de l'idée principale, la scénarisation de la performance était difficile à réaliser.
   
   

7. Ensuite après l'étape de scénarisation, il aurait fallu que j'établisse un vocabulaire de la gestuel et donne une signification à chaque élément de la performance, car dans une performance chaque élément on une certaine signification. Les éléments doivent être tous choisie en conséquence de l'idée matrice et qu'ils entretiennent un rapport avec celle-ci. Donc ceci impliquait: les gestes, la musique, l'ambiance, les matériaux et la disposition des éléments dans l'espace.

8. Au final il aurait fallu passer au tests, mais rien n'étaient possible puisqu'à cette étape plus rien n'était claire et que rien ne s'étaient définis lors des étapes précédentes.

Le résultat?

À quoi tous ses étapes ont abouties dans le projet? Je me suis écarté de mon idée principale et je ne suis pas arrivé à définir clairement ma performance. Il m'était alors impossible d'entamer cette fameuse performance si je ne réglait rien de cela. Cette incapacité de pouvoir répondre à ces étapes m'ont alors éloigné moi même de mon projet.

Pourquoi ne plus vouloir faire la performance?

Plusieurs raisons pourraient expliquer ce désintéressement à la performance, ce changement d'idée si soudain en cours de route ou même l'envie de refaire le projet à partir de sa plus simple idée.

1. J'avais une idée directrice (la relation entre l'introspection et la création) à respecter et je m'en suis trop éloigné au cours de mon processus. En m'en éloignant trop j'ai perdu le fil conducteur de l'idée et je suis arrivé à rien. Je pourrais même affirmer que je ne voyais plus comment je pouvais faire une performance avec cette idée.

2. Il y a aussi le fait que j'avais très peu de sources d'artistes pour me guider ou m'inspirer. L'idée de recevoir et jouer avec la matière sur mon corps dans un contexte de spiritualité était très limitant dans mes recherches.

3. Le fait que je n'avais aucune idée comment interagir avec le spectateur m'a empêché d'avancer dans mes démarches. J'ai cherché longtemps une solutions à ce problème et jamais aucune idée m'est venue à l'esprit. Comment faire interagir le spectateur si je ne sais même pas comment interagir moi-même dans une « body art performance ».

4. La scénarisation et le choix des matériaux ont été un autre ''bug'' dans mes idées. Ayant aucune idée de comment jouer ma performance, je n'étais même pas en mesure d'imaginer un scénario étoffé et complet. Avoir eu un scénario aurait put m'aider à trouver une façon de créer avec les spectateurs et moi-même. Cependant je m'étais aussi égaré de mon idée de base ce qui donnait un scénario incohérent.

Bref peut-être que j'en passe mais, se sont ces facteurs ont influencé majoritairement ma décision tout comme ce qui va suivre.

Moi et la performance sommes donc incompatible pourquoi?

Pourquoi sommes nous incompatible? Parce que dans le cadre du projet intégration devoir choisir une forme d'art que je n'ai jamais auparavant pratiqué est un énorme risque mais, aussi puisqu'au fond je n'y connais que les grandes lignes.

On pourrait très bien dire que c'est l'occasion de relevé un défi, mais le but du projet intégration est d'intégrer ses connaissances et comme je m'y connais que très peu et ce seulement que dans le cadre de mes recherche sur le web, je reste très loin de ce but.

Je dois aussi dire que j'ai appris tout au long de mes recherches sur la performance que nous étions très peu attiré l'un et l'autre. J'ai compris alors que la performance n'était malheureusement pas mon domaine de création.

Concluons, qu'il serait donc préférable pour moi de me faire quelque chose qui cadre mieux dans mon champs d'expertise et quelque chose qui m'attire davantage.

Pourquoi j'assume la remise en question, le doute et les risques?

Pourquoi remettre en question mon projet si tard? Simplement parce qu'avec une performance je n'allais nulle part et je ne savais plus où donner de la tête pour la réaliser.

J'ai compris qu'il est important parfois de remettre ses idées en doutes, parce que de cette façon on est en mesure de déterminer si elle sont vraiment efficace. C'est ce qui m'a permis de réaliser toute ces choses après une dure soirée de réflexion à ce sujet.

Parfois, les prises de décision comme celle la entraînent des risque. Le risque le plus possible serait le temps, mais j'assume ce risque parce que je compte finir avant le temps avec l'installation.

Dans un précédent ouvrage alors que je voulais clarifier certain point j'avais écrit ce que je vais cité:

« Je veux donc faire la relation entre l'introspection avec la création. Comment? Je crois que le meilleur moyen de création pour ce que je veux faire, c'est la performance. Je sais que c'est une forme particulière à travailler dont je n'ai pas l'habitude de travailler. Mon devoir sera de me concentrer sur la performance et d'établir un maximum de relation entre l'introspection et la création, entre le corps et l'esprit et entre vous et moi. »

J'assume une fois de plus qu'il est aussi possible de se tromper et je crois que c'est une qualité de pouvoir reconnaître ses erreurs. Parfois, on en retire que du meilleur!

Pour conclure, avoir remis mon projet en question m'a permis de réévaluer mes démarche et de mieux définir mon projet. Mais je crois aussi que cela fait partit du processus de création. Simplement voir la documentation à ce sujet (L'approche technique et l'approche conceptuelle).

Moi maintenant dans tout ce processus, j'ai appris quoi?

Je me sens bien et même libéré d'avoir pris cette décision je crois que c'est un énorme poids que je me suis enlevé de sur les épaules. Je suis content d'avoir pu mettre certains points au clair concernant la performance. Ce qui est écrit plus haut dans le texte a fait parti de mon processus de création même si physiquement cela ne paraît pas je crois que j'ai du passer par là pour apprendre.

Qu'est-ce que je peux bien apprendre? Apprendre à faire des choix simples et faire du doute l'un de mes outils de création. C'est bien drôle je me souviens au début quand j'affirmais ne pas vouloir douter une seconde de mon projet et de le pousser à fond. Aujourd'hui, je vois que c'est lui qui me pousse à fond J'ai pu alors me dire voilà Alex, performance sa ne fonctionne pas alors quel est le meilleur moyen pour passer le message tout en gardant l'idée pilote de mon projet.

J'ai réfléchis sans trop attendre j'ai dit...

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« Eurêka! L'installation! »

Eurêka l'installation pourquoi? Parce que moi je suis capable de le vivre cette introspection dont je parle depuis bien des lignes déjà. Cependant, je me suis dis alors « si je ne suis plus au centre de cette œuvre qu'est ce que je fait du spectateur dans tout ça? » Umm....... Quelques minutes de réflexion et finalement « pourquoi pas ca ne serait pas justement le spectateur qui serait lui même au centre de cette œuvre? » C'est celui qui va regarder mon œuvre qui doit la comprendre et la vivre. Alors c'est plus une performance, mais une installation.!

Alors c'est quoi une installation?

Je vais reprendre la définition de Wikipédia, parce que je ne serais le dire autrement que comme cela.

« L'installation est un genre de l'art contemporain qui désigne une œuvre combinant différents médias en vue de modifier l'expérience que peut faire le spectateur d'un espace singulier ou de circonstances déterminées. »

« Les installations mettent en scène, dans un arrangement qui a sa propre dynamique, des médias traditionnels comme la peinture, la sculpture, la photographie, mais le plus souvent des médias plus récents comme les projections (film, vidéo), le son, l'éclairage. Dès le début des années 1980, les artistes français Jean-Robert Sedano et Solveig de Ory réalisent des installations visuelles et sonores interactives en utilisant des moyens analogiques et numériques. A partir des années 1990 les installations font de plus en plus appel à l'informatique soit pour en piloter les effets soit pour en constituer le medium principal. Ainsi se sont développées les installations interactives (art interactif) (Perry Hoberman, David Rokeby), d'art numérique et d'art immersif (Jeffrey Shaw, Maurice Benayoun).! »

- http://fr.wikipedia.org/wiki/Installation_(art)

Comment faire pour passer mon message avec l'Installation?

« Le médium est le message. », Marshall McLuhan, théoricien de la communication (années 1960)

Les médiums vont faire le message et le récepteur sera le spectateur. En faisant presque de mon installation un art immersif, je veux amener le spectateur à ressentir des émotions et de vivre une expérience propre à lui. J'ai déjà élaboré le concept derrière chaque médium utilisé dans l'installation: leur signification, leur rôle et leur but. (Voir approche conceptuelle). En reliant chaque concept des médiums il se créer un lien entre tout le contenu élaboré auparavant et l'idée : La relation entre l'introspection et la création.

Qu'est-ce que je vais faire?

Maintenant, c'est un tout autre travaille à faire. Mais j'ai déjà tout mis au point pour y arriver. C'est plus simple et maintenant on je m'aperçois que je suis claire et précis dans ma démarche de création.

1. Il faut absolument à la première étape définir mon idée. J'ai décidé qu'il fallait que je reste accroché à: la relation entre l'introspection et la création.

2. Par la suite il faut que j'aie une idée de quel genre d'installation. J'ai choisi de faire une installation ayant un caractère immersif: consiste en une immersion au sein d’un environnement artificiel où l’utilisateur se ressent tout autant immergé que dans la réalité consensus.

3. Définir quels sont les éléments qui vont composer mon installation. Voici les éléments que j'ai choisi (voir approche conceptuelle et approche technique): le lieu (l'espace intérieur), les lumières (les plans de la conscience), la peinture (le corps spirituel), la musique (le guide spirituel), le spectateur (le corps physique, la personne même).

4. Il faut que je choisissent comment les éléments de mon installation vont interagir avec le spectateur.

1. Premièrement est ce que l'installation s'adresse à un spectateur ou plusieurs spectateurs? Seulement une personne fut mon choix. Pourquoi? Parce que je veux que l'expérience soit unique et puisqu'un processus d'introspection se fait seul sinon ce le terme perd toute sa valeur.
2. Deuxièmement, qu'est ce qui va faire l'interaction avec le spectateur? La musique, car elle communique et commande de façon subtile l'état d'esprit. Puis la peinture peinture puisqu'elle sera elle aussi un objet de communication avec le spectateur.

5. Une fois que je suis arrivé à tout définir il faut que je passe à l'étape de création. Voilà comment je procède actuellement et comment je vais procéder aussi. (Voir l'approche technique et mon horaire).

1. La peinture: Tracer le personnage grandeur réel en position assise, peindre le personnage, peindre l'arrière plan et faire les retouches finales

2. Les lumières: Chercher des lumières de couleurs ou des lampes '' cheap '' avec de la peinture pour ampoule et déterminer les couleurs et l'ordre des couleurs.

3. La musique: Chercher les sons, trouver la ou les musiques, déterminer l'ordre, mixer les sons et la/les musique(s) et faire des test pour trouver les meilleurs effets

4. Installation: Mettre en place l'installation.

5. Test: Faire les tests pour évaluer les effets, évaluer la disposition des éléments et faire les retouches à compléter.

6. Une fois que tout l'aspect technique de l'installation est terminer alors l'installation est prête a sortir de l'atelier pour la présentation!

Voilà comment je fonctionne avec mon installation c'est ma démarche de création et je vois que tout es clair et précis.

Comment bien comprendre le concept et la technique de création derrière tout ca?

Je vais y aller rapidement sur cet aspect: J'ai fais plusieurs documents à ce sujet.

Pour l'aspect technique voici les documents auxquels vous pouvez vous référer: L'horaire, les croquis, la maquette, lieux et l'approche technique.

Pour l'aspect conceptuel voici les documents auxquels vous pouvez vous référer: La critique sur Roméo Savoie, le lexique, l'introspection, le yoga et l'équilibre, artistes inspirants et l'approche conceptuel.

C'est documents que j'ai écris pourront vous aider à beaucoup mieux comprendre l'ensemble de l'œuvre.

Le résultat?

Je suis vraiment fier être afin parvenu dans la plus grande simplicité. J'ai simplifier mon concept de départ avec l'installation, maintenant que tout l'aspect conceptuel et technique sont définis il ne me reste plus qu'à passé à la production. En plus l'objectif qui était de garder l'idée pilote de mon projet, la relation entre l'introspection et la création, à été bien travaillé. Parce que si on regarde l'ensemble de l'installation (concept et technique) on peut traduire le résultat comme suit.

« Je crée et je fais vivre l'introspection. »

En plus, il faut que je mentionne que je n'ai pas négliger tout le travail que j'ai fais depuis le début puisque j'ai entièrement gardé les idées suivante: L'équilibre, le corps physique et spirituel, l'énergie, la musicalité, l'ambiance etc.. Toute les idées depuis le premier cours ont donc jouer et joue un rôle important dans le....

DE LA PERFORMANCE À L'INSTALLATION

Disons que le parcours est très bien expliquer, je suis arrivé à travers tout ca à simplifier et il ne reste que la production! Je suis prêt a travailler, content et heureux que mon projet puisse prendre son envole.