lundi 28 février 2011

Comment ca se précise



Précisions



J'ai bien parler de l'union du corps et de l'esprit sous tout ces termes généraux, depuis les dernières fois tentant d'expliquer selon un point de vue objectif. Que si les deux étaient équilibrés nous pouvions trouver la paix intérieure. Mais, mes erreurs furent d'avoir été trop objectif, d'avoir été répétitif dans mes propos, ce qui faisait tourner en rond le projet, d'avoir essayer de vendre cette quête de l'équilibre, d'avoir rien définit de plus. Ce qui résulte de cela c'est que j'ai rester à la case du début sans avancer. Cependant, avant ma récente discussion à avec Gilbert je n'arrivais pas à discerner l'idée de départ.

J'ai compris avec une bonne discussion sur le sujet, que je devais prendre se projet beaucoup plus personnel et de l'aborder de façon subjective. De me dire pourquoi la paix intérieure et l'équilibre en aie-je de besoin, qu'est-ce que je ressent et comment je veux l'amener à un niveau de création?

Parce qu'il y a peine 8-9 mois, il y avais du déséquilibre dans ma vie. Mon école en a beaucoup souffert et je n'ai pas été l'élève que j'aurai bien pu être. Je ne savais pas comment gérer mes choses, comment prendre les meilleurs choix, d'avoir confiance en moi et de m'écouter. J'étais inconscient à plein de choses. J'étais même inconscient que je pouvais me retrouver et que je pouvais vraiment être moi. Quand j'ai découvert qu'il y avait devant moi plusieurs options dans la vie et que j'ai choisi de devenir conscients, je me suis engagé dans la voie de l'équilibre.

Depuis, lorsque je pratique la méditation et le yoga je trouve en ces deux pratique une intériorisation qui me permet de me centrer. Mon corps et mon esprit communique l'un a l'autre. Le corps perçoit sensations et l'esprit capte l'énergie. J'ai eue la chance de vivres des expériences intéressantes à ce sujet. Nous pouvons tous ressentir l'énergie et c'est d'ailleurs une théorie de base du cours d'activité physique et gestion du stress qu'offre le cégep de Bois de Boulogne. Lorsque j'ai la chance de jouer avec celle ci, mon corps ressent des états d'extase et de vitalité.

Cette union de mon corps à celui de mon esprit provoque sensations énergétiques et éveil ma conscience. J'arrive à un état ou le mental, les désirs et l'attachement n'ont plus aucune emprise. Je me détache de ces emprises et j'arrive à me centrer sur moi. Par tout se processus d'intériorisation, je me sens vrai, je me sent vivifiant et je sent cette énergie qui circule.

Je veux donc faire la relation entre l'intériorisation avec la création. Comment? Je crois que le meilleur moyen de création pour ce que je veux faire, c'est la performance. Je sais que c'est une forme particulière à travailler dont je n'ai pas l'habitude de travailler. Mon devoir sera de me concentrer sur la performance et d'établir un maximum de relation entre l'intériorisation et la création, entre le corps et l'esprit et entre vous et moi.



Quelle genre de production

«La science de la peinture est tellement divine qu'elle transforme l'esprit du peintre en une espèce d'esprit de Dieu.»
[ Léonard de Vinci ] - Lettres sur l'art

J'ai envie d'utiliser la performance comme moyen de création. C'est davantage sur cette matière que je veux orienter mon projet.
Voici des artistes qui m'ont donné des pistes à ma démarche.

Alex Grey
Alex Grey à lui même explorer la circulation de l'énergie suite a une expérience. Il en a fait son art. J'aime comment il a construit ses images, cela pourrait être une source d'inspiration pour la construction de mon tableau.


Sagazan
J'aime la façon dont l'artiste utilise son corps pour créer. C'est cette partie qui m'intéresse plus particulièrement. Au niveaux des matériaux et du contexte beaucoup moins.

Je continu présentement mes recherches sur les performances, je veux arriver à avoir un maximum d'idées et de connaissances sur le sujet. Étudier et explorer les différents vocabulaires possibles. Explorer au niveaux des artistes qui ont créer sur une base spirituel et les artistes ayant produit différentes performances de tout genre.

Explorer et prendre le plus d'informations sur les artistes qui ont fait usage du corps dans les performances et comment ils l'utilisent.


Quelle genre d'images

Une performance installation

Je veux m'inspirer des performances Sagazan en faisant usage de mon corps, cependant sous un différent contexte et sous une différente forme. J'aimerais utiliser la peinture et mon corps pour illustrer l'énergie qui circule sous les différentes sensations que je serai guider suite a une méditation introspective. J'aimerais utiliser les couleurs afin de toucher aux différentes monté d'énergies et je me laisserais guider par celles-ci. Je veux que l'on ressente le rythme la circulation énergétique et sensations.
  • Préparation des couleur: 7 couleurs: Rouge, Orange, Jaune, Vert, Bleu ciel, Bleu nuit et violet.
  • Gouaches ou autre?
  • J'aurai le torse nu.
  • Établir un vocabulaire.
  • Construire un scénario?
  • Assoir l'ensemble sur une base spirituel
  • Tenter d'établir un contact avec le spectateur.

Pour que le tout fonctionne je devrai créer une ambiance qui sera propice à une méditation et user de la musicalité pour créer le rythme et les sensations. Elle sera un ajout importante pour les spectateurs que pour moi.
    • Chandelles
    • Lumière centrale et une pénombre autour de l'installation
    • Musique et sons: * A définir * (Micheal Rogers ou autres)
    • Chercher des sons qui pourrais venir chercher les spectateurs.
    • Déterminer si j'utilise la musique comme un scénario ou comme un élément provocateur.

Il y aura aussi un support visuel; une toile ou la circulation de l'énergie est illustrée à travers le corps physique. Elle aura pour but de donner une idée au spectateur les principaux centres d'énergie du corps.
  • Toile: de 36 x 46 pouces
  • Peinture acrylique
  • Une style À trouver, un style qui se raccorde à la performance.
  • Choisir les éléments en liens avec la performances: Intériorisation et circulations énergétiques.



Présentation du 23

La production n’a pas changé, je compte toujours faire une installation.

 

Plusieurs éléments la composeront.

 

Lieu : Pour le moment j’envisage de la positionner dans une pièce sombre afin de créer une ambiance plus triste, moins vivante. De plus, cela me permettra, grâce à l’éclairage de mettre l’accent sur les éléments plus important. 

Ange : La pièce centrale de cette installation sera une sculpture d’un ange qui servira à représenter la culpabilité et le remord du personnage de la nouvelle présenté plutôt. Ce dernier sera place au niveau du sol plus que probablement sur une carte de tarot (voir plus bas). La hauteur approximative pour le moment serait d’environ 70-80 cm.

Il sera fait de fragment reconstituer; je garde la porte ouverte en se qui attrait aux matériaux. Le plus plausible serait le verre, mais le miroir demeure une possibilité car il apporte la possibilité. Le but est de représenter une fragilité, un déchirement de l’âme. D’autres matériaux seront peut-être à envisager.

Les ailes seront faite d’un matériel évoquant une certaine lourdeur. Pour l’instant j’envisage un cadre en fer sur lequel sera positionner les plumes. Pour l’instant je dispose de deux modèles possible pour les plumes (voir croquis) : en fils de fer tordu autour d’un fil plus épais entouré d’aluminium.

La position de l’ange reste a déterminer, j’hésite toujours entre deux poses (voir croquis) mais je ne ferme pas la porte a d’autre position qui pourrait me venir. Pour l’instant il est probable que l’ange sois en position accroupis, replier sur lui même.

  Tarot : Jusqu’à se que je change d’idée, je compte intégrer des cartes de tarots à l’installation. Je ne sais pas encore comment je vais les produire, pour le moment, les possibilité que j’envisage sont soit sous forme numérique (Illustrator, Photoshop) ou fait à la main en compté noir, à l’encre ou même au crayon à mine. Comme les cartes de tarot servent en général a récité une histoire (prévoir le future), l’idée de les faire en crayon ou l’encre, qui sont également utilisé pour écrire pourrait être intéressante. D’autant plus que pour l’instant le tarot me sert pour illustrer des éléments de la nouvelle.

Pour l’instant il n’y a que deux cartes qui m’intéresse véritable dont une qui serait inventé par moi.

L’ange gardien : le titre temporaire de l’œuvre. Je comptais en faire une carte géant sur laquelle reposerait l’ange qui serait en fait l’illustration de la carte.

Le mort : traditionnellement représenté par un squelette humain. Je pense la faire sous forme d’un squelette de chat pour faire un lien puissant avec la nouvelle. Ce serait la dernière carte tirée par l’ange.

Le jeu : pour l’instant, un jeu complet (faux) serait positionné près de l’ange.

 Il est possible que la carte tiré par l’ange soit vierge et que je projette sur cette dernier différentes versions de carte pour y raconter l’histoire.

Une option serait d’y inclure des extraits de la nouvelle.

 

Pour les illustrations, je compte m’inspirer des gravures et œuvres de Gustave Doré.

















Jusqu’ici, de part mes choix de matériaux, je semble adopté le style de l’art pauvre. Mario Merz (qui a également travailler le verre brisé) faisait parti de se mouvement. 



dimanche 27 février 2011

Étude de poses

Je vous invite à voter ou commenter sur les poses pour m'aider dans mon choix. Dites ce que vous aimez ou ce qu'y vous dérange sur les poses, je pourrai composer avec vos préférences et ainsi faire des mélanges et arriver avec quelque chose d'encore meilleur!




Ps: Je ne sais pas si la qualité ou le fonctionnement des vidéos sont raisonnable, c'est mon premier test.

Dossier 23 février

  1. Recherche philosophique qui n'a pas pour but de faire la moral, simplement montrer l'envers de la médaille du succès par une image métaphorique. Cette image sera construite de manière à regrouper un ensemble de symboles contradictoires pour déstabiliser le spectateur et le forcer à s'interroger sur le sujet. Trêve de suppositions, voici une liste de symboles que je pourrai utiliser à cet effet:

-Au niveau de la matière, l'homme en marbre (matériau solide) se trouve à exprimer une faiblesse au niveau de sa posture.


-Au niveau de la symbolique, l'homme soutient son trophée (traditionnellement, les champions qui se faisaient offrir une médaille ou tout objet de récompense face à un accomplissement significatif s'élevaient par rapport aux spectateurs. Je pense ici aux podiums ou toute surface surplombant l'auditoire) qui l'écrase par sa lourdeur incroyable.


-Au niveau de la symbolique, la statue était originalement construite pour montrer la beauté du corps ou la puissance de l'être humain. Ici, il est plutôt question de montrer ses faiblesses.


-Au niveau de la symbolique, la statue musclée semble être la figure idéale de la force mais elle est montrée comme étant à bout souffle.


-Etc.


2. Évidemment, il est va de soi que l'utilisation d'un médium numérique m'épargne d'un tas de complications causées par la gravité, la dureté de la sculpture et sa conservation. Ainsi, je peux représenter la figure humaine très petite comparativement au trophée sans craindre que celui-ci soit écrasé. De plus, le médium numérique me permet de donner une texture pour donner l'illusion qu'elle a été construite en marbre.



Il est déjà évident pour moi que la première étape à la conception de l'œuvre sera de placer le personnage et de modéliser la forme grossière de son corps et du trophée. Cette première partie se fera dans le logiciel Softimage 2011. Ensuite viendra l'étape de modélisation du personnage et du trophée dans ZBrush. Ce sera définitivement l'étape qui mettra mes compétences à rude épreuve. Après, une fois les détails peaufinés à ma satisfaction, viendra le travail de « polypainting », qui sera assigner aux « UV's » du personnage. Une fois toutes ces étapes réalisées, il sera le temps de réexporter le modèle dans Softimage pour l'assignement des matériaux et de la mise en place de l'éclairage.


Pour ce qui est des influences, il y en a énormément. En fait, il y en a beaucoup trop pour que je puisse trous les mentionner. C'est pour cette raison que j'ai simplifié mes images de références à deux, pour concentrer les idées de mon propos.


Pour ce qui est des phrases ou des émotions que je voudrais exprimer dans mon œuvre, elles sont simples mais difficile à signifier avec clarté sans trop être direct ou trop vague. Pour cette raison, j'ai décidé d'illustrer le succès écrasant à travers l'homme qui se meurt sous son propre trophée car cette scène utilise beaucoup de symboles qui me permettent une certaine flexibilité et subtilité. Ainsi, le succès, la beauté et l'honneur sont tous des concept que je remet en question. À QUEL PRIX!?!?

lundi 14 février 2011

Retard retard...

J'ai complètement oublié de poster ceci après (ou avant) le cours. C'est donc avec 5 jours de retard que je le fais.

1.     a) Quel est l’intention primordiale de votre projet?

Je compte faire une représentation visuelle d’une nouvelle que j’ai écrite il y a environ un an de cela. La nouvelle « On dit que les chats se rassemble autour des morts » relate une histoire personnelle ou une amie proche raconte comment elle a perdu sa mère et la culpabilité qui la déchire.

Donc mon intention principal est de représenté cette culpabilité qui l’afflige.

2.     b) Vous voulez illustrer, explorer, creuser, montrer quoi au juste?

Je cherche principalement à illustré la peine et la culpabilité qui déchire la jeune fille de la nouvelle. Je compte donc explorer ces sentiments (surtout la culpabilité).

Je veux prouver la culpabilité que ressent cette personne lui nuit et l’empêche d’avancer proprement.

3.     c) Vous avez l’intention d’expérimenter quoi exactement comme recherche.

Comme l’œuvre s’inspire d’une nouvelle, je compte principalement explorer la figure de style de la langue française pour les représenter visuellement. Principalement la comparaison et la métaphore.

Je compte travailler la symbolique des éléments et matériaux que je compte utiliser à la réalisation de l’œuvre.

4.     d) Sur quoi allez-vous mettre votre énergie?

La réalisation même de l’œuvre. Comme l’œuvre me semble assez ambitieuse en ce qui attrait au travail requis pour l’accomplir, il me semble important d’y consacrer la majeure partie des efforts. En effet, jusqu’à présent l’idée que je me fais de l’œuvre demandera un véritable travail de moine.

5.     e) Comment se présente votre projet? Quel est son aspect visuel ou ses aspects visuels. Comment se traduit votre intention physiquement.

Je compte faire une sculpture représentant un ange abattu. Cet ange représentera la culpabilité de la jeune fille qui se voyait comme l’ange gardien de sa mère. Elle sera majoritairement composé de verre de brisé et recoller. Les ailes seront faite de manière à paraîtres lourds et inutilisables. Pour le moment, je pense les faire en fils de fer.

        f) Les pistes visuelles que vous avez en tête. Les références visuelles, d’autres artistes, référencé livres, articles, images, croquis. –

Comme artiste référence, il y a Mario Merz qui a travaillé avec le verre brisé, qui symbolisait plusieurs choses. Par exemple :

 

Pour les ailes et plume, j’utilise se livre comme référence

6.     g) Quel genre d’expérience voulez-vous offrir, communiquer au spectateur, au jury? Le spectateur doit voir, apprécier, comprendre, sentir quoi ?

Je souhaite communiquer la tristesse et la culpabilité qui afflige la fille de la nouvelle. Il doit pouvoir la sentir et comprendre qu’elle est un fardeau pour cette personne. Je veux que également qu’on puisse éprouvé de la tristesse face à l’œuvre, je veux qu’elle touche le cœur de ses observateurs et peut être qu’elle évoque leur propre culpabilité.

mercredi 9 février 2011

Le jeu et les influences de Rich

Bonjour à tous,

En précisant plus mon sujet, ce projet va servir à dévoiler de l'
expressivité variée grâce aux différentes images selon ma vision du monde. Le style des dessins serait dirigé via le comique et le détail. Ce projet consiste d'un assemblage d'illustrations diverses grâce aux références visuelles (photographies).

Mon projet a comme but de me pousser à
explorer mon environnement et être conscient des images intéressantes se reflétant dans mes pensées pour faire de multiples expérimentations grâce à mes propres déformations redessinées. Cela consiste comme processus de faire de l'illustration en se basant sur une forme prise dans mon environnement comme une pile de neige, une tâche d'eau/d'huile, traces de pas/de neige, etc.

Le jeu face au public
J'ai envie de laisser le spectateur explorer mes idées à travers les dessins présentés dans l'œuvre et mettre à leur disposition les photographies tirés de mes dessins qui m'ont inspiré. La diversité des images dans le montage va montrer une multitude d'émotions et de pensées exposés concrètement par le dessin.


Expérimentation grâce à une pile de neige.


Expérimentation grâce à des traces laissées par des empruntes de pas.

Références visuelles
J'ai des œuvres faites par moi-même qui vont m'inspirer pour ce projet tout au long du processus de conceptualisation. De plus, je m'inspire grandement des membres du 9e concept parce que leur type d'illustration est plutôt urbain et analytique. Leur approche générale en illustration se base en noir et blanc. Cette approche m'intéresse et je veux m'approprier un style à moi grâce aux expérimentations.

Richard Savann (dessins de "Cultural Disease"):


9eme concept (dessins):


Jerk 45, 9eme concept


Stéphane Carricondo, 9eme concept


Clément Laurentin, 9eme concept

Je vous suggère de consulter le site de ce collectif d'artistes, 9eme concept, pour avoir plus d'information sur une inspiration importante. Ils s'intéressent particulièrement au graphisme et qui manipulent avec talent et humour les technologies graphiques les plus modernes:
http://www.9eme.net

Équilibre de soi!

L'esprit est dans le corps


  1. Quel est l’intention primordiale de votre projet?
    L'équilibre de soi
L'unité de l'esprit et du corps amène l'harmonie.

  1. Vous voulez illustrer, explorer, creuser, montrer quoi au juste?
Aujourd'hui dans une société matérialiste les gens vont à l'hôpital pour se faire soigner qu'une chose, le corps ou l'esprit (psychiatrie) mais, on oublie que l'état du corps est relié à l'état d'esprit et vice versa. Ces services ne font cependant pas la connexion entre les deux. Les émotions et le mental sont des acteurs importants pour notre état physique. Si le corps est malade l'esprit l'est aussi. Les gens ont tendance à séparer les deux alors que les deux ne font qu'un.

Descartes disait, il y a une substance pensante (esprit) et le corps. Que le corps est une machine...

Mon désir est de vous illustrer cette équilibre qui pour moi est le plus grand remède afin de trouver l'harmonie. L'esprit, les émotions et la conscience sont intimement liés au corps, une fois que l'on en prend conscience, une fois qu'on le voit et qu'on le ressent, il est impossible de le nier. En activité physique et gestion du stress on nous apprend que l'univers et le corps sont remplis d'énergie. On ressent cette énergie. Et dans ce cours on apprend qu'avec le corps on peut utilisé cette énergie afin d'équilibré notre esprit.

  1. Vous avez l’intention d’expérimenter quoi exactement comme recherche.
Niveau théorique: J'ai l'intention de faire des recherches sur les liens entre le corps et l'esprit.

Niveau technique: L'ambiance jouera elle aussi un rôle déterminant et je devrai faire mes recherches sur le choix des couleurs (Chaud, Froid, complémentaire), étudier la composition visuel, le type d'éclairage et les sons. Je continuerai mes lectures personnelles sur le sujet afin d'être plus apte à vous les transmettre.

  1. Sur quoi allez-vous mettre votre énergie?
Je prévois mettre mon énergie sur la performance et l'ambiance, c'est le plus difficile. Cela va impliquer de faire plusieurs essaies & erreurs et des recherches. Pour ce qui est de la peinture cela me sera beaucoup plus facile, je me sens à l'aise avec un pinceau et des idées alors il n'y a pas de troubles!

  1. Comment se présente votre projet?Quel est son aspect visuel ou ses aspects visuels. Comment se traduit votre intention physiquement.
Mon projet sera alors présenté comme suit: dans l'auditorium, avec une ambiance propice à une séance, des lumières tamisées, des chandelles et au centre une œuvre. Une peinture où sera illustré le corps et l'esprit. Puis, la performance se déroulerait devant l'œuvre au centre des chandelles.

À travers une performance et une œuvre je veux vous amener à ressentir cette harmonie et cet équilibre qui ne font qu'un. Mon attitude dans mes postures vous témoignera l'équilibre de ces deux choses.
Les pistes visuelles que vous avez en tête. Les références visuelles, d’autres artistes, référence livres, articles, images, croquis.


Qu'est-ce que je veux faire
Je veux en premier lieu faire une performance. La performance sera composée d'une série d'enchainements de postures travaillant en coordination avec le souffle. Le tout sera plongé dans une ambiance propice à un état méditatif avec des sons vibrant. La performance aura pour but de vous illustrer l'équilibre.

En deuxième temps, la performance sera accompagnée d'une œuvre illustrant l'esprit.


Quantité de travail & Risques

Pour la performance, cela va me demander beaucoup de pratique personnelle à la maison et un apprentissage parfait de la séquence que je vais construire. Pratiquer un flow, qui s'enchaînera le mieux possible. Je devrais même être en mesure de travailler des postures qui me sont difficile. Donc je devrai maîtriser à la perfection la séquence afin de transmettre mon intention.

Pour l'œuvre, le temps de travail se fera davantage à l'école, et me demandera de mettre tout mon savoir. De choisir les bonnes couleurs. Et de faire une une composition juste de éléments.
Pour l'ambiance, le choix de la musique devra être juste et bien évaluer. Cela me demandera de faire plusieurs tests à savoir si les sons projette les bonnes vibrations. Ce sera un choix qui me sera personnel. Je devrai m'assurer d'être prêt à temps et installé avant la présentation.


  • ''Lights on Yoga'' de B.K.S. Iyengard,
  • ''Asana, Pranamaya, Moula, Bada'',
  • Mon corpus professoral de Sylvie Tremblay du centre Yoga Sangha
  • J'ai pensé à Alexandrine qui l'année dernière à fait de même en y allant d'une performance.

  1. Quel genre d’expérience voulez-vous offrir, communiquer au spectateur, au jury? Le spectateur doit voir, apprécier, comprendre sentir quoi ?
Je veux amener le spectateur à voir l'esprit qui harmonise les mouvements du corps et qu'il ressent l'équilibre, le calme et la confiance par le souffle. Je veux leur témoigner les vibrations énergétiques dans l'élégance d'une performance.

"On dit que les chats se rassemblent autour des morts"

Il s'agit de la nouvelle sur laquelle mon oeuvre se base.
Je l'ai écrite il y a environ un an dans le cadre du cours de Français Propre au Programme.
Elle est très importante pour moi (vous le sentirez sûrement en la lisant).




On dit que les chats se rassemblent autour des morts

 

Par où commencer? Sûrement pas par mon nom, je ne vous le donnerai pas… Je préférerais rester anonyme. Je ne vous donnerai même pas un pseudonyme comme certains auteurs le font en pareille situation. Pourquoi me demanderez-vous? C’est à la fois très simple et incroyablement compliqué. Voyez-vous, ce que je désire le plus au monde serait de ne pas exister et je n’entends pas par là de mourir, ce serait malheureusement trop facile, trop simple. Être mort implique que vous existez, les gens qui vous ont aimé de votre vivant se souviendront de vous, vous existez donc toujours, ne serait-ce que dans leurs souvenirs. Tristement, pour des raisons évidentes, ce souhait n’est pas réalisable.

Malgré tout, je préfère tout de même éviter de trop exister si vous me le permettez. Ne vous inquiétez pas, je me rends parfaitement compte qu’il est ironique d’écrire un texte alors qu’on cherche à ne pas exister. Laisser ainsi des traces, la preuve de mon existence. Ce qui soulève le questionnement suivant… comment se fait-il que vous soyez en train de me lire, moi qui ai tendance à détruire mes créations, que se soit un dessin ou un texte…? Si seulement les souvenirs pouvaient être ainsi effacés…

Enfin bon, je suppose que cela n’a plus d’importance maintenant que nous sommes ainsi réunis et que vous ajoutez au poids de mon existence. Je n’ai pas écrit ce texte en me prenant pour sujet, mais en prenant une personne qui est très importante pour moi. On peut dire qu’il s’agit de ma meilleure amie. Mais elle non plus, je ne la nommerai pas, pour des raisons bien différentes des miennes et qui devront rester inconnues. L’histoire que je m’apprête à vous raconter est triste et je préférerais ne pas avoir d’histoire de ce genre à présenter, cela m’éviterait d’écrire…

Il était tard, ou tôt, dépendamment du point de vue adopté. Disons qu’il était passé minuit. Elle se confiait à moi, et pour une fois que cela arrivait… j’aurais préféré que ce soit un moment plus joyeux. Elle était inconfortable, sa voix tremblait lorsqu’elle formait ses mots. Rien de bien étonnant, nous parlions de sa mère. Comme je venais récemment de l’apprendre, elle était morte plus d’un an auparavant. Je dois avouer que je m’étais senti insulté en l’apprenant, moi, de toute personne, aurais pu la comprendre. Étant ami, j’avais des choses à rattraper avec elle et peut-être l’aurais-je trop poussée? J’espère sincèrement que non, jamais je n’aurais voulu lui causer du tort… Je me suis rendu compte que c’était la première fois qu’elle me parlait vraiment de sa mère. Ne l’ayant jamais rencontrée, j’ignorais donc tout d’elle. De ce qu’elle m’expliqua, leur relation était plutôt étrange. Sa mère était continuellement malade, sous médication et bien qu’indépendante, mon amie devait s’occuper d’elle comme l’on se serait occupé d’une enfant. Il lui arrivait de ne pas prendre ses médicaments, refusant parfois de manger ou de consulter des médecins. Une tâche bien difficile en elle-même et bien que triste, n’est rien comparé à l’accomplir pour quelqu’un qu’on aime sincèrement, comme sa mère, alors que celle-ci vous dit que vous êtes une erreur, que vous n’étiez pas prévue que votre existence elle-même est une aberration, quelque chose qui ne devrait pas être…

L’existence, voilà un concept que j’avais maitrisé, non dans les mêmes circonstances mais qu’importe, cela expliquait certaines réactions qu’elle avait eues par le passé face à ce que je lui disais. Mon cœur se serra. Comme je l’ai écrit plus tôt cette amie était très importante pour moi, l’une des trois personnes les plus importantes à mes yeux et particulièrement à mon cœur…  Tout cela pouvait expliquer sa réaction face à l’ouverture de mon cœur, comment aimer quelque chose qui ne devrait pas exister? Surtout si cette personne n’a rien fait pour vous séduire? Comment accepter que quelqu’un nous aime sincèrement en ayant vécu ce qu’elle avait vécu? Tout ce que je pouvais lui dire à ce moment était une réalité à laquelle je ne pouvais échapper… Que nous ou quiconque le voulions ou non, nous existions et avions un impact sur les autres.

L’histoire pourrait se finir ainsi et être complète. Ou du moins, aussi complète que j’ai accepté de la partager jusqu’ici. Mais peut-être aurez-vous compris que je suis quelqu’un qui est accoutumé à la tristesse et aux malheurs, je vous ai dit que cette histoire serait triste, selon mes standards et non ceux d’une personne plus normale. L’histoire, malheureusement, ne fait donc que commencer.

Par le passé, je lui avais demandé si elle avait déjà ressenti une grande joie qui lui apportait également une immense tristesse. À ce moment-là elle n’avait pas compris que je parlais de l’amour que je lui portais, mais qu’elle ne semblait pas remarquer ou encore moins partager. Elle fit néanmoins un parallèle avec ce qui lui était arrivé à la mort de sa mère. Comment elle plongea d’un moment magnifique à des ressentiments peu enviables de culpabilité et de tristesse. Elle devait s’absenter pour quelques jours, le temps d’aller à un concert avec un ami dans une autre ville. Un événement qu’elle avait attendu depuis un certain temps et qui lui tenait à cœur. Évidement, vous voyez se dessiner la suite au fur et à mesure que vous lisez ces mots. La suite n’est pas difficile à imaginer.

Elle m’expliqua qu’elle n’était pas allée chez sa mère avant de partir. Pourquoi? Lui demandais-je. Elle m’expliqua alors que sa mère gâchait tout ce qui touchait de près ou de loin à sa fille. Qu’elle le fasse volontairement ou non, le résultat restait le même, elle ruinait les moments qui se voulaient les meilleurs. Mon amie décida donc de ne pas prévenir sa mère qu’elle partait, n’allant même pas la voir de peur qu’elle ne sente que quelque chose la rendait joyeuse et qu’elle corrompe ce moment.

Elle me parlait lentement et de manière hésitante mais je me fis insistant. Je sentais les émotions refaire surface en elle et je m’en suis voulu de lui faire revivre cela plus d’un an après… Mais je voulais la comprendre, comprendre ce qui s’était passé, ce qu’elle avait ressenti… Pourquoi? Je peux voir plusieurs raisons, mais ne saurais dire de laquelle il s’agissait avec précision. Peut-être était-ce simplement par amitié? Par compassion? Que je voulais qu’elle puisse exorciser les démons qui semblaient la hanter? Parce que j’étais heureux qu’elle s’ouvre enfin à moi? Que cela me faisait sentir important qu’elle se confie à moi et à personne d’autre? Ou alors parce que je suis amoureux d’elle? Qu’elle est l’une des personnes les plus importantes de ma vie? Je ne s’aurais dire, mais j’aimerais croire que mes raisons étaient nobles et que je n’ai pas agi par égoïsme. Je m’en voudrais infiniment si tel devait être le cas.

Elle me décrivit comment elle était heureuse durant le concert. Il faut dire que la musique tient une place très importante dans la vie de mon amie. Comment elle était aux anges avant d’être rappelée à la réalité par un appel téléphonique. Contrairement à ce que vous vous imaginez sûrement, on ne lui annonça pas la mort de sa mère. Ce serait trop simple, je vous ai prévenu que cette histoire était triste. Non, c’était un service qu’on offrait à sa mère. On l’appelait à chaque jour, afin de s’assurer qu’elle allait bien. On appela mon amie pour lui dire que sa mère n’allait pas bien et qu’elle devrait aller la voir. Je ne pu m’empêcher de penser que mon amie avait raison, sa mère arrivait vraiment à gâcher ses moments de bonheur…

Elle m’expliqua comment la peur l’envahit, remplaçant son sentiment de joie par de l’incertitude. Elle me décrit l’angoisse qu’elle avait ressenti, comment le trajet jusqu’à chez sa mère fut pénible. Accompagnée par son père, il attendit cependant à l’extérieur (son père et sa mère étant séparés) tandis qu’elle alla voir sa mère. Mon amie s’occupa donc un peu de sa mère. Selon elle, elle ne fit pas grand-chose pour sa mère. Elle ne s’en rendit pas compte immédiatement, mais comme elle me le dit plus tard, en regardant sa mère, c’est le visage de la mort qu’elle voyait. Quelque chose qu’elle ignora, par peur s’en doute. C’était parfaitement compréhensible que la peur l’ait empêchée d’agir normalement.

Elle me dit que son père se fit pressant et comme elle avait peur, mon amie fut contente de partir. Elle baissa alors la tête, se cachant derrière ses cheveux pour ne pas affronter mon regard. Elle se traita alors de lâche, qu’au lieu de rester avec sa mère pour l’aider, elle avait préféré s’enfuir. Mon amie continua son récit. Le lendemain, elle retourna voir sa mère. Encore une fois, elle eut pour compagnons l’angoisse et la peur. Elle me décrivit alors le soulagement lorsqu’elle ouvrit la porte et vit l’un des chats de sa mère…

« On dit que les chats se rassemblent autour des morts. » me dit-elle. D’où le sentiment de soulagement qu’elle avait ressenti en voyant le chat. Je n’avais jamais entendu ce mythe avant… peut-être cherchait-elle un élément rassurant dans la foulée de peur et d’angoisse qui l’envahissait? Bien que je n’en aie jamais entendu parler avant ce soir-là, j’aurais tant aimé qu’il soit vrai, pour elle. Elle continua en me disant qu’elle parcourût la maison à la recherche de sa mère, et finît par la trouver, morte. Puis, elle me décrivit comment elle recula, sortant de la pièce ou reposait le cadavre de sa mère, refusant de rester à l’intérieur de cette pièce, et appela une ambulance. Elle eut un sursaut que j’interprétai comme du dégoût. La personne qui lui avait répondu lui avait dit de pratiquer les manœuvres de réanimation, insistant, en lui disant que cela pourrait sauver la vie de sa mère. Mon amie avait essayé de lui expliquer qu’elle était déjà morte, probablement depuis plusieurs heures, mais il ne l’écouta pas, répétant qu’elle pouvait sauver sa mère… Tout pour ajouter à l’horreur de la situation. Elle m’expliqua qu’elle avait atteint ses limites, elle ne pouvait plus supporter d’être dans la maison et en sortit dès que l’ambulance fut arrivée.

Pourquoi? Me demanda-t-elle. La culpabilité la faisait trembler. Pourquoi n’avait-elle rien fait pour sa mère? Pourquoi cette fois, la fois ou sa mère avait réellement besoin d’elle n’avait-elle pas agi? Comme n’importe qui l’aurait fait, je lui ai dit qu’elle ne pouvait pas savoir, qu’elle n’était pas responsable de sa mort. Elle sembla se fâcher, c’est à ce moment qu’elle me dit qu’elle avait vu le visage de la mort, mais l’avait ignoré, qu’elle s’était enfuie. Que pouvais-je dire de plus? Elle, par contre, avait plus à dire. Elle m’affirma avoir laissé tomber sa mère, qu’elle aurait pu la supplier d’aller à l’hôpital, comme elle l’avait parfois fait dans le passé. Ou faire venir un médecin à elle si elle refusait catégoriquement d’y aller. J’aurais tant voulu trouver des paroles qui auraient pu la soulager de cette culpabilité qui la déchirait. J’ai bien essayé, autant que j’ai pu, mais convaincre une personne de son innocence alors qu’elle-même se croit coupable s’est avéré être une tâche au dessus de mes forces, quel ami je fais…

C’est ici que cette histoire prend fin. Pour vous du moins. À quelque part, et bien malgré moi, je ne peux m’empêcher de vous en vouloir. Je ne pourrais vous décrire précisément la façon dont elle me parlait, me décrivait ce qu’elle ressentait… je serais incapable de le faire comprendre au travers de mots, je ne suis pas un assez bon écrivain pour cela et je m’en veux. J’aurais tant aimé avoir ce pouvoir pour elle… ou celui de la soulager de cette peine. Mais celui-là non plus je ne l’ai pas.

Ange gardien

Pour mon projet d’intégration, je souhaite m’inspiré d’une nouvelle (qui relate une expérience personnelle lier à celle d’une amie) afin de produire un œuvre qui représente la culpabilité que ressent une amie envers la mort de sa mère. Comme elle se sent coupable d’avoir faillit sa mère en s’occupant mal d’elle, je compte la représenté sous la forme d’ange gardien abattu.

Je compte principalement faire une œuvre sous forme d’installation. La pièce principale serait une statue (l’ange gaddien) faite de verre brisé qui symboliserait destruction interne qui résulte de l’échec. Pour se faire, je vais me procurer une grande quantité de verre que je briserais de manière aléatoire et recollerait avec de la colle chaude.

De plus, je compte faire les ailes en fer pour jouer sur la symbolique. Par définition, des ailes sont sensé être légère et permettre de s’élever, se déplacer. À l’inverse, si je fais les ailes en en matériel lourd tel que le fer cela semblera être un fardeau à porter plutôt qu’un mode de locomotion qui vous transport et vous permet d’aller plus loin.

Pour l’instant, je compte essayer d’intégrer le concept du tarot à l’œuvre sous forme de cartes existante et/ou inventé. J’utiliserais peut-être la symbolique du tarot pour raconter l’histoire.

mardi 8 février 2011

Step 2, génération d'idées

Génération d'idées


-Un homme sur un podium tentant de soulever une médaille se trouvant à être beaucoup trop grosse et lourde pour tenir dans un coup.


-Un homme dans une coupe (symbole de la victoire souvent illustré comme trophée) abusant du champagne (élément supplémentaire festif).


-Un homme enseveli de bouquets de fleurs tente d'y refaire surface.


-Un homme tentant de soutenir un trophée extrêmement lourd.


-Un homme emprisonné par la foule qui l'enseveli.


-Lors d'une cérémonie officielle, l'on remet au gagnant un fusil ayant une balle dans le chargeur.



Pour l'instant je ne suis pas en mesure de sélectionner une idée car je pense pouvoir découvrir encore beaucoup d'autres idées toutes aussi intéressantes. Voici les chemins qui s'ouvrent à moi;


La symbolisation du trophée qui est d'abord une marque de l'accomplissement d'une action particulière peut être représenté de plusieurs façons similaires: médaille, cérémonie, discours officiel, bouquet, hymne, couronne, contrat, drapeau, podium, etc.


Ceci étant clair et inspirant, l'aspect de la pression sociale est nettement plus difficile à représenter. J'ai du mal à l'illustrer autrement que par une foule qui tend les bras vers la victime (genre un spectacle où un artiste s'approche de ses fans). De plus , je met aussi en doute la pertinence de la foule au plan de mon intention qui est tout d'abord de sensibiliser les gens face à l'envers du succès.


Bon, il y a encore beaucoup de matériel à explorer et j'en suis qu'au début!

mercredi 2 février 2011

La vision de Rich

Bonjour,

Mon sujet se définit à faire une déformation de la réalité perçue par moi-même. Ceci va être une adaptation à ma réalité. Je vais procéder de manière progressive sur l'exploration de mon environnement et la photographie va m'aider à capturer plusieurs images que je trouve intéressantes. Pour l'instant, les images trouvées dans mon entourage doivent être non figuratives, mais elles représentent une forme qui suggère une autre pensée selon moi.

Il est possible de catégoriser cette méthode en tant qu'une
forme d'anamorphose (déformation d'une image grâce à un objet comme sa réflexion au miroir), mais j'utilise simplement ma vision du monde pour interpréter de manière concrète (dessin) les formes que je vois.

Mon but est de représenter une partie de mes pensées à travers la créativité de mon imagination. Je vais me fier à mon environnement et représenter ce que je peux percevoir.

Tout le monde a ses propres réflexions selon l'environnement découvert, mais moi, je vais les exposer concrètement sous ma réalité.

DÉFINITION:
Anamorphose : transformation par un procédé optique ou géométrique, d'un objet que l'on rend méconnaissable, mais dont la figure initiale est restituée par un miroir courbe ou par un examen hors du plan de la transformation. Image résultant d'une telle transformation
("Le petit Robert")

Exemple d'une image non-figurative et d'une simple déformation:

Exemple d'une forme d'anamorphose:


C'est parti!

Mise en situation:


Le succès nous propulse, nous élève, nous démarque, nous anime et nous obsède. Ça laisse dans l’histoire une impression indélébile. Ça change des vies, ça en enlève. Ça créé des artistes… Avec un peu de succès on peut se permettre d’être con, d’être ignorant, d’être faible parce qu’on est « meilleur ». Plus souvent qu’autrement, ça devient la course des narcissiques où on s’arrache la première place au sacrifice notre vie. On devient une image, un symbole, un concept et le plus grand symbole devient l’envi des autres. Avec un peu de raison on se rend vite compte que la performance qui est la dite clé du succès devient un but qui ne faut trop essayer de saisir passionnément. Opter pour la performance c’est s’aliéner volontairement.

Précision du sujet :

Le cœur du sujet étant abordé, je me suis penché longuement sur la meilleure manière de le représenter. Finalement, après des jours de réflexions plus ou moins productifs, je crois avoir trouvé. Mon œuvre montrera un homme qui soutient avec peine un trophée énorme qui l’écrase. L’homme est nu, représenté à sa plus simple expression. Le trophée est orné de fioritures, montrant la beauté de la réussite. Ainsi, je veux montrer un homme qui a tout donné pour obtenir un trophée trop lourd pour lui. C’est une œuvre que je voudrais associer au courant hyperréaliste. Ceci dit, je ne pense malheureusement pas pouvoir être capable de la réaliser à l’aide de matériaux plastiques. Par contre, je pense être capable de la réaliser en 3Dimensions par ordinateur. C’est un projet ambitieux j’en conviens, mais je suis prêt à m’investir à 200% dans ce projet.